• Vaccins & maladies rares

     Maladie de Myofasciite à Macrophages et vaccins contenant de l'aluminium (comme celui de l'hépatite B) 

     

    Cette maladie n'est ni plus ni moins l'un des symptômes ou effets secondaires de vaccination avec adjuvant contenant notamment de l'aluminium... c'est reconnu scientifiquement.

    A savoir que théoriquement, cette "dose" d'aluminium doit pouvoir être retrouvé dans la ou les zones de l'injection!

    Suite au grande campagne de vaccination comme l'hépatite B (dont j'ai eu "droit" à 2 piqures si je me rappelle bien) cumulé aux vaccinations classiques ou obligatoires contenant la plupart du temps de l'aluminium (voir liste en bas de l'article), il y a de forte chance de voir cette maladie, largement attribué à l'aluminium contenu dans les vaccins, émerger voire "exploser"...

     

    La Myofasciite à macrophages (myopathie inflammatoire acquise)

    Extrait de Wikipédia...

     

    "L'aluminium, un métal neuro-toxique pour la santé.

     

    La Myofasciite à macrophages (MFM) est une maladie rare et invalidante, découverte récemment, due à une mauvaise assimilation par l'organisme de l’hydroxyde d’aluminium contenu dans certains vaccins, notamment celui de l’hépatite B.

     

    Histoire

    La découverte de la myofasciite à macrophages s’est faite en plusieurs étapes de 1993 à 2000. Elle a été considérée d’abord comme une maladie infectieuse, mais la mise en évidence d’aluminium dans les biopsies musculaires a orienté la recherche vers les vaccins à adjuvant aluminique, en particulier celui contre l’hépatite B[3].

    L'émergence de la MFM correspond à la généralisation de la voie intramusculaire pour les vaccinations en France au début des années 1990.

     

    Tableau clinique

    Le tableau clinique est invalidant et comporte schématiquement 3 états :

    • un état « de précarité » (prédominant) : associant des troubles physiques et neuro-cognitifs invalidants ;
    • un état « de décharge » : incapacité fonctionnelle totale par perte de l’éveil ;
    • un état « de grâce » : bouffée de rémission proche de l’état sain.

    A. État « de précarité »

    L’état « de précarité » est caractérisé principalement par des douleurs permanentes, une fatigue chronique générale, menant à l’épuisement, associée à une asthénie musculaire et des troubles neuro-cognitifs.

    I. État général détraqué

    L’état général est marqué par une faiblesse et une fatigue chroniques, intenses et invalidantes pour les activités les plus élémentaires, telles que l’équilibre ou la marche, parfois même l’expression verbale, auxquelles s’ajoute un syndrome pseudo-grippal quasi-permanent, régulièrement ponctué de malaises.

    II. Douleurs chroniques et invalidantes

    II.1. Arthralgies

    • Permanentes et fluctuantes en intensité et en localisation, sur toutes les articulations périphériques et axiales.
    • Poussées congestives et inflammatoires pluri-quotidiennes.

    II.2. Myalgies

    • Courbatures et contractures sévères, permanentes et fluctuantes en localisation, sur tous les muscles périphériques et les muscles dorsaux et cervicaux, s’aggravant en intensité au moindre effort et persistant plusieurs jours après. Le plus souvent de type inflammatoire.
    • Douleurs à la contraction musculaire tenue (tenir un livre, un téléphone, etc.)
    • Douleurs à la pression du corps musculaire et des tendons des muscles squelettiques.
    • Crampes paroxystiques très invalidantes.

    II.3. « Ossalgies »

    • Intenses et inquiétantes.

    II.4. Autres douleurs

    • Douleurs diffuses fluctuantes et non-systématisables (mains, cou, etc.).
    • Céphalées chroniques, parfois migraines oculaires.
    • Douleurs abdominales, à type de contractures et de brûlures.

    III. Troubles moteurs chroniques

    III.1. Motricité volontaire

    • Diminution globale et invalidante de la force musculaire, affectant le moindre geste du quotidien (écrire, tourner une clé, couper la viande, mâcher, port de charges même légères, se raser, etc.).
    • Troubles du tonus musculaire marqués par une hypotonie générale.
    • Diminution de l’endurance et de la résistance musculaires.
    • Dyspnée à l’effort modéré.
    • Ataxie rendant la marche difficile, lente et instable, ou obligeant un rythme rapide.
    • Troubles posturaux statiques (assis, debout) et dynamiques.
    • Troubles de l’équilibre lors des transferts, en position debout et lors de la marche.
    • Incoordinations cinétiques, maladresse gestuelle (perte de la précision et du contrôle de la force des préhensions, marches d’escaliers loupées, objets qui échappent, etc.) des deux côtés.
    • Troubles d’élocution : dysphonies, réduction du flux, blocages phonatoires, dysarthrie.
    • Fausses-routes.

    III.2. Motricité involontaire

    • Myoclonies, contractions fugaces, diurnes et nocturnes, des muscles des quatre membres et des spinaux.
    • Contractions nocturnes involontaires et violentes des masséters.
    • Dyskinésies discrètes des mains perturbant certains gestes fins (saisie clavier par ex.)

    IV. Troubles divers

    IV.1. Troubles sensitifs chroniques

    • Cénestopathie générale.
    • Hypoesthésie pulpaire des mains.
    • Paresthésies d’intensité variable des 2 mains. Parfois au niveau des pieds.
    • Dysesthésies douloureuses, à type d’aiguilles, des appuis plantaires au lever.

    IV.2. Troubles sensoriels chroniques

    • Acouphènes.
    • Hyperacousie.
    • Sensibilité à la lumière intense (néon, halogène, parfois lumière naturelle).
    • Diplopie, baisse de l’acuité visuelle.
    • Fatigue oculaire nécessitant de gros efforts pour lire.

    IV.3. Troubles neuro-végétatifs chroniques

    • Troubles thermiques (frilosité, bouffées de chaleur) et invalidants.
    • Hypotension.
    • Sensations vertigineuses.
    • Hypersudations générales, nocturnes et parfois diurnes.
    • Rougeur spontanée régulière des paumes des mains.

    IV.4. Troubles du sommeil chroniques

    • Endormissement difficile.
    • Sommeil perturbé par les troubles thermiques et des réveils réguliers.
    • Syndrome des jambes sans repos.
    • Fatigue importante au lever.

    IV.5. Troubles gastro-intestinaux

    • Troubles du transit, alternant diarrhées et constipations.
    • Météorisme, nausées épisodiques.

    IV.6. Troubles sphinctériens

    • Impériosités.
    • Fuites urinaires.

    V. Troubles neuro-cognitifs permanents

    • Troubles de la vigilance nécessitant une stimulation intellectuelle permanente
      • hypersomnolence
      • état d’éveil imposant régulièrement des efforts épuisants
    • Troubles de l’attention, de la concentration intellectuelle et de l’association des idées
      • interruption coûteuse des tâches les plus élémentaires, refaire/revenir en arrière pour reprendre
      • fatigabilité intellectuelle à la lecture, l’écriture, la tenue d’une conversation
    • Troubles de la mémoire à court terme
    • Altération de la mémoire procédurale
    • Ralentissement psychomoteur
    • Perte des chiffres, acalculie, dyscalculie
    • Troubles phasiques
      • perte du mot, confusions épisodiques, difficulté à exprimer les idées de façon univoque
      • troubles de la syntaxe, de la grammaire, dysorthographie
      • substitutions, inversions orales et écrites de syllabes et mots, omission de lettres à l’écrit
    • Perturbation des fonctions exécutives
    • Altération de la prise d’initiative
    • Troubles du comportement
      • modifications de l’humeur et du caractère, sensation d’instabilité, irritabilité, voire irascibilité
      • anxiété de l’inconnu, de l’imprévu, du dehors, de l’empressement, des bousculades
      • apathie épisodique, perte de l’estime de soi, aboulie
      • idées persistantes, blocages devant des situations pourtant simples

     

    B. État « de décharge »

    L’état « de décharge » est marqué par une incapacité mentale et fonctionnelle totale, liée à un effondrement massif général, pseudo-comateux. La conscience d’abord présente, ne supporte aucune communication avec l’entourage, puis cède rapidement dans un sommeil profond. L’image la plus parlante semble être celle de la batterie vide qu’il faut recharger par le sommeil. La survenue des crises est imprévisible. Quelques signes annonciateurs (bâillements impérieux, épuisement soudain, asthénie mentale plus intense) apparaissent un peu avant l’effondrement et permettent de s’isoler.

     

    C. État « de grâce »

    L’état « de grâce » est marqué par une sorte de rémission :

    • presque plus de douleur ni de troubles moteurs ;
    • fluidités cognitive et gestuelle.

    Histologie

    Les lésions histologiques sont spécifiques. La biopsie musculaire pratiquée sur le site de la vaccination, le plus souvent le deltoïde gauche, montre une infiltration du fascia et du tissu conjonctif péri et endomysial par des macrophages PAS+ contenant des cristaux d’hydroxyde d’aluminium.

     

    Biologie

    Les rares signes retrouvés au bilan sanguin sont parfois :

    • augmentation modérée de la vitesse de sédimentation ;
    • augmentation modérée des Transaminases GPT (CPK)."

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Myofasciite_%C3%A0_macrophages

     

    • La vaccination anti-hépatite B

    "Les effets indésirables de la vaccination contre l'hépatite B sont:

    • arthrites
    • lichen plan, érythème noueux
    • glomérulonéphrite
    • périartérite noueuse, péricardites aiguës, vascularites
    • thrombocytopénie
    • myofasciite à macrophages : il est maintenant établi que l'hydroxyde d'aluminium, utilisé comme adjuvant des vaccins contre l'hépatite B, est à l'origine de la myofasciite à macrophages; l'Afssaps considère cependant qu'il n'est pas démontré que la myofasciite à macrophages soit autre chose qu'un phénomène histologique local et ait des effets cliniques. De plus en plus de médecins cliniciens et de tribunaux reconnaissent cependant la présomption d'imputabilité. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande vivement depuis 1999 d’entreprendre des recherches afin d’évaluer les aspects cliniques, épidémiologiques, immunologiques et biologiques de cette maladie rare.
    • aucun lien de causalité directe entre sclérose en plaque et vaccin anti-hépatite B n'est établi à ce jour; le professeur Didier Houssin, directeur interministériel à la lutte contre la grippe aviaire en France, a averti en septembre 2008 d'une action en réponse à une étude identifiant un risque de sclérose en plaque chez l'enfant après vaccination contre l'hépatite B. L'équipe du Pr Marc Tardieu, de l'hôpital Bicêtre, retrouvait en 2008 lors d'une étude que la vaccination contre l'hépatite B n'augmentait pas de façon générale le risque de démyélinisation du système nerveux central dans l'enfance, mais retrouvait que l'un des vaccins contre l'hépatite B, Engerix B, semblait augmenter ce risque, particulièrement pour les scléroses en plaque confirmées sur le long terme. Selon ces travaux, qui démontreraient pour la première fois un tel risque chez l'enfant, celui-ci subsisterait trois ans après la vaccination. Le professeur Houssin précise qu'« il n'y a pas de remise en cause de la recommandation vaccinale ».

     

    La Commission de pharmacovigilance de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), puis le Comité technique des vaccinations, sont actuellement en charge de la question. Le vaccin contre l'hépatite B reste recommandé en France pour tous les enfants âgés de 2 mois à 13 ans, ainsi que pour les personnes « à risque ».

     

    À noter que de façon permanente les autorités médicales mettent en balance les risques et les bénéfices de chaque vaccin et sont amenés à en abandonner certains (variole, choléra par exemple) et à en recommander d'autres (méningites A et C par exemple)."

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaccination

     

     

    • Association Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages

    http://www.myofasciite.fr

     

    3 entrevues filmées sur la myofasciite à macrophages (très instructif!)

    Pr Romain GHERARDI

    Pr François-Jérôme AUTHIER

    Mme Virginie BELLE 

    http://www.myofasciite.fr/?page=entrevuesFilmees#authier

     

    Symptômes

    La symptomatologie de la MFM :

    Encore mal reconnue en France, la myofasciite à macrophages est une maladie complexe dominée par :

    Un épuisement chronique depuis plus de 6 mois (plus de 90% des cas [1]) non améliorée par le repos et évoluant sur plusieurs mois, voire plusieurs années ; [1] Gherardi RK, Authier FJ. Aluminium inclusion macrophagic myofasciitis: a recently identified condition. Immunol Allergy Clin N Am. 23, 699-712. 2003.

    Des myalgies chroniques d'intensité variable, souvent aggravées par l'effort, avec une fatigabilité musculaire invalidante (environ 90% des cas) ;

    Des douleurs articulaires touchant principalement les grosses articulations périphériques sont notées dans 50 à 60% des cas. Un syndrome fébrile modéré est noté dans 30 % des cas.

    Une fatigabilité musculaire à l'effort

    Des troubles du sommeil (myoclonies nocturnes, syndrome des jambes sans repos) (environ la moitié des cas)

    modification de l'électroencéphalogramme durant la polysomnographie nocturne (mise en évidence par l'équipe du Dr Éric KONOFAL, centre du sommeil de la Pitié-Salpêtrière)

     

    Critères biologiques de la MFM

    profil inflammatoire : élévation des concentrations circulantes d'IL6 et d'IL1RA (~40% des cas)

    augmentation des CPK (~25% des cas).

    dysimmunité : auto-anticorps antinucléaires (~30% des cas), antiphospholipides (~20% des cas)

    La maladie touche le plus souvent l'adulte, sans prédominance de sexe, mais aussi des jeunes adolescents, enfants en bas âge et à ce jour il se diagnostique au minimum 15 Myofasciites par mois (France).

    Malheureusement, nous commençons à voir des cas de pathologies familiales (père-fils, mère-fils, jumeaux, mère-fille-fils…). 

    http://www.myofasciite.fr/?page=symptomes

     

    Dossier détaillé: http://www.myofasciite.fr/?page=dossierDetaille

    Liste des vaccins avec aluminium: http://www.myofasciite.fr/?page=vaccins

    Avertissement sur les vaccins (2008): http://www.myofasciite.fr/?page=vaccinsAvert2008

     

     

    • Comité consultatif mondial sur la sécurité des vaccins

     

     

    Subnavigation

    • GACVS page d'accueil
    • Le Comité
    • Sujets
    • Rapports du Comité
    • L'imputation de causalité

    Myofasciite à macrophages et vaccins contenant de l’aluminium

    Considérations générales

    L’apparition d’un type nouveau de lésion histopathologique d’origine inconnue appelée myofasciite à macrophages (MMF) et caractérisée par une myopathologie unique en son genre, a été signalée par le Groupe d’études et de recherche sur les maladies musculaires acquises et dysimmunitaires (GERMMAD) de l’Association française contre les myopathies.

    La MMF se caractérise par une infiltration centripète de l’épimysium, du périmysium et de l’endomysium périfasciculaire par des cellules négatives à la réaction acide periodique-réactif de Schiff (PAS) appartenant à la lignée macrophagique et porteuses d’inclusions cristallines osmiophiles. Une biopsie du deltoïde permet de la mettre en évidence, surtout chez l’adulte, encore qu’on l’ait également décelée chez 3 jeunes enfants par biopsie du quadriceps.

    Ce sont les 2 localisations de la lésion histopathologique. Il y a absence de nécrose (des cellules épithélioïdes et géantes) et de figures de mitose, et des lésions à peine visibles au niveau des fibres.

    L’étude de la nature chimique des inclusions présentes dans les macrophages à l’aide d’une microsonde nucléaire, par microanalyse aux rayons X ou par spectrométrie d’absorption atomique a montré qu’elles sont constituées de sels d’aluminium. Etant donné que les sels d’aluminium sont utilisés comme adjuvant dans un certain nombre de vaccins, on a émis l’hypothèse que la MMF serait une réaction inhabituelle à l’injection intramusculaire de vaccins contenant de l’aluminium. Comme on ne pratique de biopsies musculaires que chez les malades présentant des symptômes de myopathie, on ignore pour l’instant si cette histopathologie localisée caractéristique est susceptible de se produire à la suite de vaccinations dans une population en bonne santé. Pour déterminer s’il existe une relation causale entre la MMF et les vaccins contenant de l’aluminium, le Comité consultatif pour la sécurité des vaccins s’est réuni avec des scientifiques du GERMMAD, des spécialistes réputés dans le domaine des maladies neuromusculaires et des adjuvants aluminiques, des représentants de l’industrie, du Secrétariat d’Etat français à la santé et à l’action sociale, et de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.

    Examen des faits scientifiques

    Les faits qui ont été soumis au Comité prouvent l’existence d’une entité histopathologique distincte appelée myofasciite à macrophages, caractérisée d’une part par la présence, dans le deltoïde, d’amas denses, persistants et localisés, de macrophages positifs au PAS accompagnés d’inclusions cristallines osmiophiles d’aluminium, et d’autre part par une réaction inflammatoire chronique focale.

    Il existe, à l’appui de ces observations, des données faisant état de lésions passagères comparables chez des animaux de laboratoire après injection intramusculaire de vaccins contenant de l’aluminium.

    On a des raisons de penser que la lésion locale qui caractérise la MMF pourrait être due à l’injection intramusculaire de vaccins contenant de l’aluminium. Reste cependant à répondre à un certain nombre de questions importantes, notamment si:

    • la MMF peut uniquement être attribuée à des vaccins contenant de l’hydroxyde d’aluminium, ou aussi à ceux contenant du phosphate d’aluminium;
    • on peut mettre en évidence l’antigène vaccinal dans le muscle lésé;
    • les biopsies du deltoïde ont été pratiquées au point d’injection (encore qu’il soit probable que tel ait été le cas la plupart du temps étant donné que la pratique recommandée consiste à vacciner et à effectuer les biopsies sur le bras non dominant).

    D’un point de vue épidémiologique, la MMF n’a (à quelques exceptions près) été observée qu’en France. Elle a été mise en évidence pour la première fois en 1993 et se retrouve de plus en plus fréquemment depuis lors.

    Discussion

    On n’a pas élucidé les mécanismes qui seraient à l’origine de la lésion MMF locale et de sa persistance. Une hypothèse plausible serait l’existence d’un groupe de sujets chez lesquels l’élimination de l’aluminium présent dans le deltoïde se ferait difficilement. On ne sait pas encore si ce phénomène correspond à une dysfonction des macrophages qui serait génétique ou acquise, ou s’il s’agit de la queue de la distribution normale qui décrit la cinétique d’élimination de l’aluminium et la réponse tissulaire locale à cet élément dans la population générale.

    Une explication plausible de la raison pour laquelle la MMF n’a été observée qu’en France et pas ailleurs serait que les biopsies sont pratiquées d’une façon différente. L’argument est le suivant: en France, on pratique des biopsies du deltoïde alors que dans beaucoup d’autres pays on a plutôt tendance à choisir un autre muscle. Par ailleurs, le mode de préparation des vaccins contenant de l’aluminium rend improbable un problème pharmaceutique d’origine locale.

    L’accroissement du nombre de cas observés en France au cours des dernières années peut aussi s’expliquer par le changement de la voie d’administration du vaccin, la voie intramusculaire étant désormais préférée à la voie sous-cutanée, ou par l’introduction du vaccin contre l’hépatite B à l’intérieur d’une population d’adultes neufs chez lesquels la réaction inflammatoire locale est vraisemblablement plus forte qu’après des vaccinations de rappel. Quoi qu’il en soit, le vaccin contre l’hépatite B a également été administré à des adultes dans d’autres pays sans qu’on ait mis en évidence une MMF. De plus, une MMF a également été observée chez des Français adultes après des rappels de vaccination antitétanique et DT mais pas dans d’autres pays où ces vaccins sont pourtant largement utilisés. Enfin, la forte augmentation du nombre de cas observés depuis 1998 pourrait également être due à une augmentation du taux de dépistage.

    En ce qui concerne la possibilité d’un lien entre la lésion MMF locale et une maladie générale, on a fait les observations suivantes.

    Des lésions de type MMF ont été mises en évidence par biopsie du deltoïde pratiquée dans un but exploratoire sur des malades souffrant de myalgie diffuse, arthralgie ou faiblesse musculaire et qui avaient reçu quelques mois à quelques années auparavant un vaccin contenant de l’aluminium. Chez une certaine proportion d’entre eux, on a également relevé les signes d’une affection autoimmune concomitante. Il est vivement recommandé d’entreprendre des recherches sur une association éventuelle avec une maladie autoimmune.

    A l’heure actuelle, et compte tenu des limites des connaissances actuelles, la MMF ne se rattache pas à des pathologies telles que la myopathie inflammatoire, la dermatomyosite, la polymyosite, la myosite à inclusions et la fasciite à éosinophiles. Les données actuelles n’établissent ni n’excluent la possibilité d’une maladie générale affectant d’autres organes.

    La petite taille de l’échantillon sur lequel se fondent ces observations, jointe à l’absence de données concernant la prévalence de lésions MMF locales dans la population générale après une vaccination, rend difficile une évaluation des liens potentiels entre ces lésions et une maladie générale. Il faudrait qu’un ensemble plus spécifique de critères et de définitions soit déterminé par des études épidémiologiques ultérieures destinées à établir s’il existe une association entre des lésions MMF locales et tout symptôme ou affection générale. Il existe de nombreux mécanismes immunitaires qui pourraient être à l’origine du passage d’une immunoréaction locale à une affection généralisée et la question doit être étudiée plus à fond.

    Recommandations du Comité

    • Compte tenu des données disponibles, des opinions exprimées et des débats qui se sont ensuivis, le Comité estime ne disposer à l’heure actuelle d’aucun élément qui justifierait de recommander la modification des pratiques vaccinatoires (choix du vaccin, calendrier de vaccination, modes d’administration ou information) dans le cas de vaccins contenant de l’aluminium.
    • Pour mieux saisir la nature de la MMF, le Comité recommande vivement d’entreprendre des recherches afin d’évaluer les aspects cliniques, épidémiologiques, immunologiques et biologiques de cette pathologie.

    Les observations du Comité seront publiées sans délai dans le Relevé épidémiologique hebdomadaire.

    http://www.who.int/vaccine_safety/reports/october_1999/fr/index.html

     

    http://www.invs.sante.fr/publications/myofasciite/rapport_myofasciite.pdf

    « Mieux comprendre le dérèglement climatique et l'importance du Gulf Stream. "Houston, on a un problème !!!"Psychiatrie, prescriptions "médica-menteuses" abusives et affaires juteuses ! »
    Partager via Gmail Yahoo!

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :